Identity

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NOM: « Madame, Monsieur Mori. Bonjour jeune homme. » Jeune homme. C’est à la fois son nom et son prénom, en quelque sorte. Parce que même s’il courrait tout nu dans un restaurant ultra-chic, en agitant les bras en l’air et en hurlant « JE SUIS LE ROI DU MOOOOOONDE », il ne serait jamais rien d’autre que le fils du couple Mori. PRÉNOM: « Chéri, viens ici ! » … Il en viendrait à croire que sa mère a oublié le nom qu’elle lui a choisi presque dix neuf ans plus tôt. Ce n’est pourtant pas dur de prononcer cette pauvre syllabe: Jin. SEXE: Serait-ce une proposition indécente ? Même pas ! Aucun intérêt. ÂGE: Même s’il se sent vieux comme le monde, Jin n’a que dix neuf ans, et encore de longues, de très longues années devant lui. DATE DE NAISSANCE: 23 aout. PAYS D'ORIGINE: Corée. Du Sud. Mais cette origine ne concerne que les premiers mois de sa vie, puisque le jeune homme est adopté. GROUPE: Rich (?)

Him or Her

CARACTÈRE:

« Et le vaste monde poursuit sa course folle. »

Un accident, un tremblement de terre, une vision d’apocalypse … Jin semble toujours indifférent à tout. Pas qu’il le soit, il est comme tout le monde. La vision d’un enfant africain mourant de faim à l’heure du petit-déjeuner lui coupe l’appétit, à lui aussi. On le traite souvent d’insensible, mais ce n’est pas le cas non plus. Les histoires macabres des fous qui circulent librement dans Tokyo le font frémir d’horreur, et le témoignage sanglotant d’une pauvre fille victime d’abus lui fend le cœur. Du moins, en théorie.
Jin n’a rien du grand méchant qu’on rencontre dans les histoires, celui qui se fiche pas mal du mal qui l’entoure et ne se préoccupe que de son projet diabolique. Il n’a rien à voir non plus avec ces enfants riches qui vivent comme des rois et se foutent pas mal de la misère des autres : il a eu une chance inespérée, sa mère le lui rappelle tout les jours. Alors pourquoi accuse-t’on un nounours comme lui d’être sans cœur …
La jalousie n’a rien à voir là-dedans non plus. Jin et son sourire timide, personne ne peut y résister. Pas qu’il soit beau comme un dieu, non. Même s’il n’est pas moche non plus, ce n’est pas l’idole du lycée, et l’on ne se retourne pas pour le voir passer. C’est plutôt son expression incroyablement peu sure qui provoque quelque chose. Une attitude de gamin. Ou de rêveur.
Et c’est bien là le mot qui définit le mieux Jin Mori. Un rêveur. Un enfant qui se balade les mains dans les poches, un sourire béat aux lèvres, et qui ne réalise souvent même pas ce qui se passe autour de lui. Nombre de fois, alors que sa voisine pleurait de s’être fait larguer pour la énième fois par un pauvre type, il s’était penché pour lui emprunter un stylo, comme si de rien n’était. Jin ne réalise pas vraiment ce qui se passe autour de lui. C’est comme un rêve un peu trop coloré, un peu trop bruyant. Alors il s’enferme dans sa bulle, tire une feuille d’un cahier et écrit quelques mots à la hâte.
Il est bien connu que les colères des rêveurs sont les pires. C’est on ne peut plus exact. Il suffit de voir le doux visage se figer et se crisper, pour sentir venir la tempête. La première fois, ses parents l’ont emmené voir un spécialiste, affolé à l’idée que leur fils soit autiste. Non. Il ne s’agit que d’une âme d’artiste qui supporte très mal le monde qui l’entoure et a besoin de s’en détacher. Tu parles d’un choc pour le couple mondain qui rêvait de voir l’enfant unique à leur succession …
Il faut dire aussi que n’importe qui ce serait inquiété. Un gamin de sept ans qui grimpe aux rideaux en hurlant, pleurant et crachant, pour retomber sur le sol sans lâcher le tissu jusqu’à en faire craquer les tringles, repartir en hurlant dans l’autre sens pour se jeter comme un forcené contre la porte de sa propre chambre, il y avait de quoi se poser des questions sur la santé mentale du petit bonhomme.
Une âme d’artiste. Contrairement à ce que les gens pensent, cela ne veut pas dire « devenir écrivain, photographe, danseur, chanteur, musicien ». Non. On peut avoir une âme d’artiste et vivre en étant bibliothécaire. Et c’est bien là le seul amour de Jin. Les livres. Un monde qui ne le blesse pas, un monde qui se réinvente à chaque fois. Il a cette âme là. Celle qui souffre au moindre souffle du vent. Celle qui se déchire dans la plus atroce douleur à la simple écoute de quelques notes sur un piano. Une âme qui meurt pour quelques mots.
D’un autre côté, peut-être que s’il n’avait pas lu autant depuis sa plus tendre enfance, Jin n’aurait pas été le même. Peut-être qu’il aurait joué au foot, comme tout les garçons. Peut-être qu’il se serait intéressé aux filles. Ou aux garçons. Ou aux chèvres. Il aurait aussi surement fait des colères, mais pas des colères où il se blesse physiquement.
Ce n’est plus être mal dans sa peau, à ce niveau là. C’est être terriblement mal dans son monde. Alors, du bout des doigts, à tâtons sur une page manuscrite, Jin cherche des mots qui sont des trappes par lesquelles il peut s’échapper.


PHYSIQUE:
« Et s’envole le souffle du vent. »

On ne peut pas le qualifier de « beau garçon. ». Il ne s’agit premièrement que d’un adolescent, un jeune garçon qui vit encore et toujours chez ses parents, qui n’est pas majeur et pas encore totalement formé. Il suffit de voir son visage : il a conservé les traces rondes de l’enfance, ces lèvres pulpeuses qui dégonfleront peut-être.
Jin n'a rien qui le démarque des autres. Vous en voulez la preuve ?


HISTOIRE:
« Once upon a time … »

« Je me suis retrouvé là par hasard. Ou par calcul. En tout cas, je n’en ai jamais rien su. Je n’ai aucun souvenir de la maison où je suis né. Ni des bras de ma mère, ni du souffle court de l’infirmière. Qu’est-ce qui a fait de moi un orphelin ? Je n’avais pas huit mois quand les Mori m’ont adopté. Ni eux ni moi n’avons jamais discuté de cet épisode de nos vies. J’étais trop jeune, et eux … Eux seulement intéressé, je suppose. N’allez pas croire que je n’aime pas mes parents. Bien au contraire. Les longues discussions dans le salon de mon père sont des moments que je n’échangerai contre rien. Le plaisir d’entendre ma mère rire dans la cuisine est comme un vin capiteux et envoutant. Mais l’on ne se ressemble pas. Ils ont besoin d’assurer mon avenir, de savoir où je vais. Où je pose les pieds.
Enfin, mes premiers souvenirs remontent à l’âge de deux ou trois ans. On vivait dans un appartement à ce moment là. Je me souviens, par bribes, de jouer souvent dans le salon pendant que ma mère, pendue au téléphone, me surveillait du coin de l’œil. Je me souviens également de m’endormir régulièrement sur les genoux de mon père, quand nous regardions la télé tous les soirs.
Rien de bien palpitant. Si vous voulez que je vous raconte quelque chose de grandiose, vous êtes mal tombé. Ma vie me plait, mais ce n’est que parce qu’elle se modèle selon mes rêves.
Tiens, en parlant de rêve. C’est peut-être la seule chose « hors du commun » chez moi. Depuis tout petit, je n’arrive pas à me concentrer trop longtemps. Tout m’ennuie, à une vitesse ahurissante. Et pourtant, je fais des efforts surhumains. Mais je fini toujours par sentir mes paupières plus lourdes que du plomb, et je n’ai plus la force de me concentrer. Alors je détourne la tête et je pense à autre chose. Je pense aux couleurs bariolées des vêtements féminins, à celles si ternes des vêtements pour les hommes. J’essaye d’imaginer l’angoisse de celui qui doit prendre l’avion pour la première fois depuis son accident. C’est de cette façon là que je vis. Par procuration. Par imagination. C’est avec les yeux dans le vide que tout mon être se réveille. Il suffit pourtant d’un rien pour me ramener sur terre. Un froissement sur la gauche, un mouvement un peu plus bas …
Je m’égare. Encore. J’ai l’habitude. Qu’est-ce que je disais ? Oh, oui. Lorsque j’étais plus jeune, j’avais cette fâcheuse manie de regarder la maîtresse sans la voir, de penser complètement à autre chose. Les bonnes odeurs des gâteaux de la bonne. Les douces chansons de ma mère. Le son de talons de mon père sur le parquet ciré. Et chaque fois, un coup violent sur ma table me ramenait à la réalité. Comment expliquer … C’est comme d’être dans un sommeil doux et chaud, dans ses édredons protecteur, et de tomber soudain dans un buisson d’épine. Je criai de peur à chaque fois. Et mes camarades éclataient de rire. Je ne peux pas leur en vouloir : j’avais vraiment l’air poltron, à me cramponner avec désespoir à ma chaise. Pour me punir, elle « m’envoyait au coin ». Et j’adorai ça. Pas que je sois complètement fêlé ou quelque chose du genre. Mais devant mon pan de mur, il ne me restait plus qu’à finir mon rêve. Revenait les douces caresses du chaton sur ma peau, les rires des élèves. Je croyais voir se déplacer une histoire sous mes yeux. L’histoire d’un muffin qui faisait le tour du monde. Un monde de muffins. Et pendant tout le temps que je pouvais, je m’employais à voir de quelle façon des muffins pouvaient prendre le pouvoir et quelles seraient leurs premières lois. J’avais sept ans, alors pardon pour l’évolution du sujet. Mais quand elle me faisait revenir à ma place, espérant m’avoir dissuadé de recommencer, je me sentais malheureux comme les pierres. Toute cette agitation ne m’aidait pas vraiment à vivre un ailleurs fantasque et séduisant.

Il a fallut encore quelques années pour que le problème inquiète mes parents. Ils savaient depuis longtemps que je n’étais pas attentif : même pendant nos repas, je restais silencieux, perdu dans mes pensées, et les mets refroidissaient sous mon nez pendant que je gardais ce même sourire béat. Ma mère me disputait souvent à ce propos, mais mon père me défendait toujours de la plus imparable manière : j’étais intelligent. Pas surdoué ou quoi, mais avec ma manie de lecture, mon besoin d’avaler des kilomètres de mots, j’étais plus mature. Meilleur en orthographe, pour le bien que ça fait. Et le meilleur en ce qui concernait les poésies et les rédactions. Dès qu’il fallait inventer, je devenais un battant. Pendant des années, c’était comme ça, et tout le monde arrivait plus ou moins à s’en satisfaire.

Jusqu’à ce pauvre incident qui a tout fait basculer. Ou du moins, la vision de mes parents et leur traitement à mon égard. Après le repas, comme à chaque fois, je m’étais glissé dans ma chambre, sous mes couettes. En tendant l’oreille, j’avais attrapé mon livre du moment sous mon oreiller, et j’avais lu, je m’étais gavé de mots jusqu’à n’en plus pouvoir, jusqu’à ne plus sentir mes yeux et mes bras. Jusqu’à m’effondrer le nez entre les lignes. Lorsque, quelques heures plus tard, ma mère était venue surveiller que je dormais paisiblement, elle m’avait trouvé encore habillé, endormi le nez dans un livre. Agacé, elle l’avait tiré d’un coup sec de sous ma tête. Ce simple geste m’a réveillé. Perdu, j’ai baissé le nez et constaté que mon précieux trésor ne me chuchotait plus monts et merveilles dans mon sommeil.
C’est dur de faire comprendre … Depuis, j’ai eu quelques crises du même acabit. Tout mon corps se met à trembler, et je sens les larmes monter. Alors instinctivement, je les ravale, et ensuite … C’est bestial, ce qui s’échappe de moi. Agé de sept ans, je m’étais jeté sur ma mère en hurlant, lui avait arraché le livre des mains et l’avais serré contre mon cœur. Quand elle a voulu me le reprendre, je lui ai mordu la main et me suis précipité dans le salon, où mon père a tiré une tête pas possible en me voyant surgir comme un diable de sa boite.
Tout est un peu flou, mais le livre a du m’échapper à un moment donné, parce que je me suis effectivement retrouvé à grimper aux rideaux, à tomber lourdement au sol en arrachant les précieux tissus de leur support, et à courir en m’égosillant dans tout l’appartement. Tu parles d’un forcené.
Le lendemain, j’allais voir un psychiatre et un psychologue. Verdict : « non madame, pas de souci, votre enfant va très bien. Il est juste un peu … Turbulent. » Je n’ai jamais été turbulent. Je suis effacé, timide, maladroit, pas très drôle et complètement à côté de mes pompes, mais je ne suis pas turbulent. Il a fallu trois mois à la psychiatre pour en être convaincue. Après ça, elle a décrété comme si c’était un magnifique présent : « Jin est comme certaines personnes dans ce monde : ultra-sensible, très fragile. Mais aussi plein d’imagination et d’une sensibilité ravissante. Il a une âme d’artiste. »
Et depuis, cette phrase me détruit la vie. Ma mère l’a mal interprété, et rentre chaque soir avec un acteur, un musicien, un poète, un écrivain, une guitare neuve, un piano, un professeur de luth …
J’ai du m’exercer à toute les disciplines pour lui faire plaisir, et lorsqu’il s’est avéré que j’avais quelques misérables talents en quelques unes d’entre elles, c’était comme lui avoir annoncé que j’étais le Pape en personne. Son fils. Elle a de grands projets pour moi. Un peu trop grand.
Mon père lui, a eu une autre réaction, toute aussi suintante d’amour à mon égard. Il me surprotège. Il a tellement peur de me voir triste, qu’il m’interdit presque toujours d’aller au cinéma, si le film est violent ou trop émouvant. Je suis cantonné aux dessins animés. Sauf quand ma mère hurle que je dois « développer mon âme d’artiste ». Et je me retrouve devant un film ennuyeux au possible sur la création de la peinture en Amazonie au siècle dernier. C’est de leur faute, si je deviens plus irritable. Et de la mienne, parce que je ne sais pas leur parler.
Mon père me surveille sans cesse, fou d’inquiétude à l’idée de me voir faire une nouvelle crise d’angoisse. Vous savez ce que c’est, de sentir ses poumons rétrécir, sa cage thoracique se comprimer ? Le monde entier semble me peser sur les épaules, et tout mon pauvre corps n’est plus qu’une immense brulure. Et puis ça finit par passer, quand je suis en nage comme si j’avais couru pendant une heure. J’ai droit à tout. Le secrétaire qui me suit en douce pour être sur que tout va bien, les faux arrêts maladies pour me garder à la maison.
Si je continue à vivre dans leur bulle, je vais me liquéfier. »

His or Her tastes

COULEUR PRÉFÉRÉ: Blue.
TICS/MANIES: Ces livres, toujours ces livres. Et cette manie de lecture.
PLUS GRAND SECRET: Met du fond de teint pour cacher les cernes qui le font ressembler à Pandi Panda.
NOURRITURE FAVORITE: riz *O*
FILM PRÉFÉRÉ: Gran Torino. Mais chut, si son père apprend qu'il l'a vu, il va faire une syncope ...
AUTRE:A de fréquentes disputes avec sa mère à propos de cette foutue « âme d’artiste »

You, behind the computer

PSEUDO: CHOO'
ÂGE: 17 ans
OÙ VOUS AVEZ TROUVÉ LE FORUM: Because j'étais sur Lollipop alors j'ai reçu un mail =O
COMMENTAIRE: MUHAHAH /SHBRAF/
AVATAR: Yang Seung Ho (MBLAQ) o.o (oui, je suis faible et trop à l'écoute de mes hormones, et alors)

J'adore trop ta fiche.
Sérieusement, chapeau =O


J'vais pouvoir avoir un lien avec toi ?
*Petit ange aux yeux doux. *

Avec plaisir *O*
Il faut que je finisse le physique ...
Je m'y met après la douche x.x

C'est bon .
Bonne channce !

On s'en reparlera par MP après ta douche .
REVIENS MOI VITE PROPRE ! =P

O.O
J'ai prit Yong Hwa. J'avais pas vu que tu le voulais peut être T.T ... Au pire je changerai.

J'te ferai pas ça, je peux très bien me contenter de Seung Ho (*w*)
Je trouverai un autre endroit où faire de Yong Hwa une jolie marionnette
/'puis c'est ma faute, j'avais qu'à regarder un peu plus loin que dans les vavas déjà pris/

Pas de problème Risa après la douche (OMO, Risa c'est le nom de ma copine au Japon ça perturbe ;___; )

Merci T.T C'est trop gentil T.T
Très jolie fiche c'est vrai. J'aime beaucoup =3
Aller j'arrête de flooder >w<
Et bienvenue aussi XD

Bon, j'vais radoter hein, mais osef >.>
Très jolie fiche, très jolie célébrité #SBAFF# et sinon bah... Bienvenue, tout simplement, vala è.é

J'adore ta fiche _

Thank You darling (moi j'aime ton vava *w*)
Marchi beaucoup tout le monde, je fini la fiche ce soir =)
Avec les oraux de TPE, c'était un peu le bordel x.x